Houdremont, la Maison des Jonglages et la compagnie Bal – Jeanne Mordoj s’associent pour présenter deux spectacles dans un espace de jeu unique et propice à l’intimité. Bienvenu.e.s dans l’arène, à la rencontre d’une ménagerie humaine aussi surprenante qu’insaisissable.
Houdremont, la Maison des Jonglages et la compagnie Bal – Jeanne Mordoj s’associent pour présenter deux spectacles dans un espace de jeu unique et propice à l’intimité. Bienvenu.e.s dans l’arène, à la rencontre d’une ménagerie humaine aussi surprenante qu’insaisissable.
Compagnie Bal – Jeanne Mordoj
Houdremont et la Maison des Jonglages vous réservent un début de saison festif. Trois compagnies à voir dehors et en salle, une occasion réjouissante de fêter le cirque d’aujourd’hui.
Un homme en costume entre sur une piste pleine de boue.
Sur sa tête, une balle blanche et brillante qu’il fait aller et venir. Arrivera-t-il à jongler sans se salir ? Oscillant joyeusement entre le clown, la jongle et le jeu théâtral, ce spectacle fait écho à nos propres interdits, aux règles que l’on s’impose, à notre perception des bonnes manières.
La boue devient matière à manipuler : ça colle, ça glisse, ça tâche... Jusqu’à offrir l’hilarité et la jubilation.
Cinq danseurs-acrobates nous attirent dans un univers étrange. La chevelure s’invite comme une matière première, explorée dans un éventail de mouvements au sol et dans les airs.
Les corps se transforment en défiant la norme et l’ordinaire jusqu’à friser la drôlerie, interrogeant la dualité du féminin et du masculin. La morphologie devient objet d’exploration de l’identité et du rapport à l’autre
L’expression «poursuivre des chimères» pourrait illustrer le projet ambitieux et atypique porté par ce duo d’artistes issus des arts du cirque. Dans un mélange de danse, de musique, de manipulation d’objets et de magie nouvelle, deux créatures invoquent des forces divines pour s’affirmer ogre et ogresse, magicien et diable. Plongés dans la cohérence illogique d’un rêve, une part de monstruosité habite ces êtres, celle que l’on montrait au cirque autrefois.
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