Le Marathon Pour Tous… et pour nous !

Publiée le 10 août 2024

Le Marathon Pour Tous… et pour nous !

marathon

Le samedi 10 août, avec le Marathon Pour Tous, des athlètes amateurs parcourront, pour la première fois dans l’histoire des Jeux, le même itinéraire que les athlètes d’exception du marathon olympique, permettant au plus grand nombre, dont des Courneuvien·ne·s, de leur emboîter le pas, le tout dans une ambiance de fête.

 

40 048 ! C’est le nombre de sportif·ives qui parcourront chacun des deux itinéraires du Marathon pour tous, sans chronométrage ni classement, juste pour la fête. Le marathon sera disputé de nuit par 20 024 personnes le samedi 10 août 2024 en deux vagues de 21h et 21h30, tandis qu’un 10 km sera organisé à 23h30 la même nuit dans Paris avec le même nombre de pratiquants.

Accessible dès l’âge de 20 ans, le marathon s’élancera de l’Hôtel de ville de Paris pour s’achever aux Invalides, après avoir traversé Boulogne-Billancourt, Sèvres, Ville-d’Avray, Versailles, Viroflay, Chaville, Meudon et Issy-les-Moulineaux. Les 10 km seront eux ouverts aux plus de 16 ans. Le marathon olympique masculin aura alors déjà emprunté l‘itinéraire le plus long le matin même, tandis que le marathon olympique féminin s’y déroulera le lendemain dimanche.

Parcourir les mythiques 42,195 km sera très difficile, avec deux énormes côtes : la côte de Chaville et la côte de Versailles. Pas de quoi effrayer les 19 Courneuvien·ne·s impliqués dans l’aventure, la Ville de La Courneuve ayant permis l’obtention de dossards pour cinq habitants sur le marathon et cinq autres sur le 10 km. Les trois jeunes Courneuviens ayant participé au marathon d’Athènes en novembre dernier (voir n° 610 du 30 novembre 2023 de Regards) participeront à l’une ou l’autre de ces courses. 

Depuis plusieurs mois, les amateurs courneuviens suivent le programme d’entraînement proposé par Paris 2024, seuls ou en groupe, le but étant que tou·te·s soient ensemble sur la ligne de départ. L’entraînement est pyramidal : 1 heure, 1 h 30, 1 h 45, 2 h puis 2 h 4, suivi d’une redescente. Elles et ils courent ainsi ensemble depuis des mois et seront présents ensemble le 10 août pour à nouveau dépasser leurs limites. Bonne course !

 

Ils, elles ont dit…

Pascal Le Bris, adjoint au maire, délégué aux pratiques sportives 

« J’ai déjà réalisé une douzaine de marathons et je m’élancerai à nouveau le 10 août. Mon message est qu’on est tous capable de le faire : lors du marathon d’Athènes, tout le monde avait terminé, peu importe le temps. » 

Nadia Chahboune, adjointe au maire, déléguée aux droits de la jeunesse et à la reconquête de l'emploi 

« Finir est le but de ce marathon, mais en bon état et sans dépasser la barrière horaire. Je me suis toujours dit : “Je n’abandonnerai jamais une course tant que ce ne sont pas les pompiers qui viennent me chercher“. » 

Fouzia 

« Ce sera mon premier marathon mais j’ai déjà réalisé deux “semis”, celui de Paris et celui d’Istanbul. J’ai aussi beaucoup de 10 km à mon actif : “Les trois côtes de Dugny“, “Le Run My City“ à Paris, etc… Avec le Marathon Pour Tous, je veux reculer encore mes limites. Je me dis aussi que c’est un marathon mythique que celui des Jeux ! » 

Myriam 

« Je suis motivée. Je ne suis pas une grande coureuse à la base mais j’ai fait beaucoup de judo en compétition. Courir le marathon est un challenge. Le plus dur a été de se discipliner pour les entraînements, d’autant que je n’ai commencé à m’entraîner que fin mai, avec un emploi du temps chargé. Mon but : finir. » 

Mylène 

« Quand j’ai réalisé le marathon d’Athènes en novembre, on m’a dit “soit tu vas aimer, soit tu vas détester“. Or, j’ai aimé ! J’ai alors enchaîné avec le marathon de Rome. Mais le marathon olympique, je me suis dit que j’étais obligée de le faire. Cela m’a demandé environ trois entraînements par semaine. » 

Ratiba 

« J’ai déjà réalisé des distances de 10 km, voire plus. J’ai ainsi couru une fois le semi-marathon de Paris et une fois le semi-marathon de Biarritz. Mais faire partie de l’équipe olympienne serait un plaisir particulier. C’est quand même une course mythique. »

 

Texte : Nicolas Liébault ; photos : Léa Desjours.