Plantation du 1 400e arbre, ce 12 janvier, au square du Moulin-Neuf, sur les 2 024 prévus au programme. La ville s’oxygène et poursuit son engagement contre le réchauffement climatique pour le mieux-être des habitant-e-s.
Nous sommes en passe de tenir l’engagement pris de planter 2 024 arbres durant le mandat ! Au-delà du clin d’œil aux Jeux olympiques, il s’agit de végétaliser davantage les espaces de la ville, de renforcer les îlots de fraîcheur dont nous avons tant besoin », a exprimé Gilles Poux qui a aussi salué, ce jeudi 12 janvier, les équipes de Plaine Commune dont le travail permet de « faire vivre notre volonté d’une ville verte ». En compagnie de ses adjoints, Rachid Maiza et Pascal Le Bris, le maire a symboliquement jeté les premières pelletées de terre autour d’un jeune marronnier, le 1 400e arbre ! À ce jour, trente et un sites du territoire courneuvien ont accueilli des arbres, dans le cadre de ce programme de plantation inscrit à l’Agenda 2030 de la ville. De nombreux marronniers donc, mais aussi des aulnes, des charmes communs... « Tous ont été choisis pour leur longévité et leur résistance à la pollution, la poussière ou la maladie. Ils sont là pour des dizaines d’années, il faut penser à 2050 », expose Julien Brusson, chargé du patrimoine arboré de Plaine Commune. Si, face au réchauffement climatique, la réduction de notre consommation énergétique est une nécessité absolue, le dernier rapport du GIEC (avril 2022) souligne aussi l’importance de repenser le fonctionnement futur des zones urbaines, en ayant davantage recours à la nature pour l’absorption du carbone. On y est ! La présence d’arbres améliore la qualité de l’air. C’est un fait, elle influe également sur les relations sociales, les apaisent... « C’est le meilleur des réseaux sociaux ! » glisse Julien Brusson. Au sortir du confinement, rappelons-nous qu’une majorité de Français-e-s exprimaient leur besoin de se reconnecter à la nature.
Le retour de la faune
À La Courneuve, la microforêt plantée rue de Bobigny, véritable carré de nature, semble être appréciée des passant-e-s. Autre aspect important : la plantation d’arbres signe le retour de la biodiversité, d’une faune. Des oiseaux construisent leurs nids, des insectes mais aussi des papillons réapparaissent en nombre, formant ce que l’on appelle des « corridors climatiques », c’est-à dire des liaisons entre les habitats d’une espèce, des passages frayés à travers la nature pour se nourrir, se déplacer... Des indicateurs positifs. Depuis les années 1980 jusqu’à sa déclaration d’urgence climatique et sociale en 2020, La Courneuve s’engage à limiter son empreinte écologique. La neutralité carbone d’ici 2050 est ainsi un objectif qu’elle s’est assigné.
Texte : Mariam Diop ; photo : Léa Desjours.