COVID 19 : on fait le point !

Publiée le 10 janv. 2022

COVID 19 : on fait le point !

Le point Covid

Ces derniers jours, de nombreuses informations sont diffusées à propos notamment du protocole dans les écoles, du pass sanitaire, de l'arrivée prochaine du pass vaccinal, de la vaccination des enfants, etc. Il y a parfois de quoi se perdre. On essaie de faire le point.

Concernant le protocole dans les écoles :

Une semaine après la rentrée des congés de fin d'année, Jean Castex a annoncé lundi 10 janvier un allègement du protocole sanitaire. Parents et enseignants estimaient qu'il était ingérable. Lorsqu’un cas positif sera détecté dans une classe, les enfants pourront recourir à 3 autotests gratuits. Le test antigénique ou PCR comme demandé jusqu’à présent n'est plus obligatoire.

Autre assouplissement : une seule attestation de dépistage sera demandée aux parents, contre une pour chaque test négatif jusqu’à présent.

Protocole écoles

Concernant la vaccination des 5-11 ans :

La vaccination générale des enfants de 5 à 11 ans n’est pas obligatoire. Elle doit se faire de façon volontaire et ne pas conditionner l'obtention d'un « pass sanitaire ».

Alors qu’un seul parent pouvait emmener son enfant se faire vacciner, l’accord du deuxième responsable légal est désormais nécessaire dans cette tranche d’âge, indique le ministère de la Santé. Un seul parent peut être présent lors du rendez-vous de vaccination, mais il doit être muni d’une déclaration sur l’honneur attestant que le deuxième parent est d’accord.

Le ministère a par la suite précisé à l’Agence France-Presse (AFP) que les enfants de 5 à 11 ans étaient les seuls concernés. Pour les enfants de 12 à 15 ans, l’accord d’un seul parent suffit. Enfin, les adolescents de 16 ans et plus peuvent se faire vacciner sans accord parental.

Pour les autres :

  • Le délai de la dose de rappel est ramené à trois mois après la dernière injection ou la dernière infection au Covid-19.
  • Le rappel vaccinal est ouvert à toutes les personnes de 18 ans et plus.

Concernant le pass vaccinal :

L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, jeudi, le projet de loi établissant la mise en place du pass vaccinal. Le texte doit être examiné par le Sénat à partir du 11 janvier.

Le projet du gouvernement

Le projet de loi renforce les mesures de vigilance sanitaire face :

  • à la cinquième vague de Covid-19 causée par le variant Delta ;
  • à l’arrivée du variant Omicron plus contagieux ;
  • aux fortes tensions qui pèsent sur les hôpitaux (plus de 3 300 lits de soins intensifs sont actuellement occupés par des patients atteints par le virus alors que les hospitalisations ne cessent d'augmenter et que de nombreuses interventions déjà reportées doivent être reprogrammées).

Le pass vaccinal est prévu à partir du 15 janvier 2022 pour :

  • l’accès aux bars et restaurants,
  • aux activités de loisirs (cinémas, musées, théâtres, enceintes sportives, salles de sport et de spectacle...),
  • aux foires et salons professionnels, 
  • aux grands centres commerciaux sur décision des préfets 
  • aux transports interrégionaux (avions, trains, bus sauf pour motif impérieux d'ordre familial ou de santé).

Concrètement seules les personnes vaccinées, âgées de plus de 16 ans, pourront accéder à ces endroits, événements et services. Un test négatif au Covid-19 ne suffira plus. Les professionnels travaillant dans ces lieux et services sont aussi concernés et auront donc l'obligation de se vacciner.

En cas de fraude

Les sanctions encourues en cas de fraude au pass sont aussi durcies. Les personnes présentant un pass appartenant à quelqu'un d'autre ou prêtant leur pass, de même que les professionnels ne contrôlant pas le pass, risqueront une amende forfaitaire de 1 000 euros dès la première infraction.

De plus, le simple fait de détenir un faux pass pourra être puni de 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende. Jusqu'ici, cette sanction est réservée à l'établissement, à la procuration ou à l'usage de faux passes.

Pour plus d'informations, c'est ici.

Concernant les tests PCR :

  • Un test PCR n'est plus obligatoire pour confirmer un test antigénique positif. L'objectif est de désengorger les laboratoires.
  • En revanche, un test PCR reste nécessaire après un autotest positif.