C’est une recette issue de la Corée du Sud. Yuna Caron, cheffe de cuisine de la société T’abre, un traiteur événementiel, qui habite Paris depuis quinze ans, « au départ par curiosité pour la gastronomie française », confectionne le kimchi, ce condiment principal de la péninsule qui peut accompagner presque n’importe quel légume – radis blanc, concombre, navet… – et même des fruits !
Mais l’ingrédient le plus courant est le bae chu, un chou chinois de grande taille. « En Corée, à partir de la mi-octobre, quand le vent devient froid, on cuisine tous ensemble le kimchi dans chaque maison et en grande quantité. Ma mère pouvait fabriquer jusqu’à 120 choux en une seule fois pour les garder et consommer toute l’année ! se souvient la cuisinière. Le kimchi, c’est comme les pâtes en Italie ! On peut le préparer à toutes les sauces ! » On vous donne la recette !
Textes : Nicolas Liébault ; photos : Léa Desjours
Un atelier à la sauce coréenne
Yuna Caron animait le 16 octobre dernier dans l’après-midi à la Maison de la citoyenneté James-Marson un atelier de fabrication de kimchi. Quinze habitant·es, de toutes générations, hommes (un peu) et femmes (surtout), y participaient, habillés de pied en cap en surblouses, fraises et gants bleus.
La cuisinière avait apporté pour l’occasion un robot mixeur directement importé de Séoul. Pendant cette séance de deux heures, tout le monde a mis la main à la pâte : Audrey, qui connaissait déjà la recette, assistait la cheffe ; Amine était au mixeur ; Nassima avait entouré ses bras de cellophane pour mieux malaxer la sauce ; toutes et tous coupaient, étalaient, mélangeaient… et goûtaient aussi. Concocté à partir de choux au préalable marinés et coupés en petits morceaux, à la fin de la séance le kimchi était prêt à être emporté par les participant·es dans de petits pots. La Corée mania avait encore frappé !
À vous de jouer !
